Livre tiré du spectacle Le Tour du Monde en 80 Langues, présenté en coproduction avec la Maison des Cultures du Monde, au Rond Point-Renaud Barrault à Paris, pour le bicentenaire de l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales.
Editions : L’Asiathèque bilingues A.L.M. Décembre 1995
« Après la belle réussite du spectacle « le Tour du Monde en 80 langues », qui ouvrit l’année du bicentenaire de l’Ecole des Langues Orientales, il eût été dommage qu’aucune publication ne demeurât pour témoigner de cet événement à la fois artistique et symbolique. Nous sommes donc heureux que l’auteur du spectacle, Alain Germain, les trois étudiants de notre Institut qui ont participé au « Tour du Monde en 80 langues » – Igor Bosc, Eloi Ficquet et David-Pierre Marquet – et l’équipe de l’Asiathèque aient décidé de concevoir et de réaliser ensemble ce petit ouvrage. L’entreprise était difficile. Dans le spectacle, les textes appartenaient à un ensemble où la danse et la musique emportaient le spectacle dans une fête sonore et visuelle. Ils sont présentés ici en eux-mêmes et pour eux-mêmes à des lecteurs qui seront nombreux à ne pas avoir vu « Le Tour du Monde en 80 langues ».
L’esprit de ces textes, leur qualité poétique et la beauté de leurs écritures interviennent alors pour donner à ce livre son intérêt. Nos trois étudiants, sous la houlette d’Alain Germain, se sont attelés à la tâche de mettre au point les textes et les traductions (avec quelques changements par rapport au spectacle), et de les écrire dans leurs langues d’origine. Ils m’ont prié de requérir l’indulgence du lecteur – et tout particulièrement de celui qui rencontrera sa propre langue au fil des pages – pour les imperfections qu’il pourrait déceler aussi bien dans la traduction des textes que dans leurs différentes graphies. Tel quel, ce document est bien un témoignage sur l’esprit d’ouverture au monde de notre Institut. Je suis également heureux qu’il inaugure la collection de bilingues de l’Asiathèque qui, dans le sillage de l’INALCO, s’attache à offrir aux étudiants – et à tous les fervents du « divers », au sens où l’entendait Victor Segalen, – des instruments de connaissance les initiant non seulement aux langues mais aussi aux cultures des peuples du monde. »
André Bourgey . Président de l’INALCO