Boulay Bouq’In 2013

Boulay Bouq'In 2013

 

 

 

 

 

 

Boulay Bouq’In, Salon du livre à Boulay, les 29 et 30 juin 2013

sous le parrainage d’Alain GERMAIN

 

 

 

« Alain Germain, touche-à-tout atypique

 

Une centaine d’auteurs, des spectacles, des conférences, des concerts, des animations : pour la 4ème année, la communauté de communes du Pays boulageois présente les 29 et 30 juin son salon du livre avec Alain Germain comme parrain.

Comme de spectacle, costumier, architecte, peintre et décorateur, pas un recoin du théâtre n’échappe à Alain Germain. Mais c’est en tant qu’auteur de romans policiers et de jeunesse qu’il sera l’invité et le parrain du 4e salon du livre de Boulay.

 

Alain Germain, né voici 65 ans à Carentan dans la Manche, avait déjà, à l’école, un don certain pour l’écriture ; mais, il était surtout intéressé par la danse et la mode et faisait des dessins de spectacles avec costumes. Prémonitoire. « J’ai inventé des choses qui existaient mais je ne le savais pas », ajoute-t-il. Après avoir suivi des études musicales et chorégraphiques, il s’est dirigé vers l’architecture. Il est diplômé de l’Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs et de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts en 1970. En 1972, il fonde sa propre compagnie dont l’originalité réside dans un alliage des genres tels que danse, chant, théâtre, arts plastiques et musique. En 1978, Alain Germain reçoit d’Arthur Rubinstein le prix de la Fondation de la Vocation. Les décennies 70, 80 et 90 sont particulièrement intenses : il se fait remarquer aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis par des créations de théâtre musical contemporain. Parallèlement à son rôle de créateur, il est invité à plusieurs reprises en tant que professeur par les départements de danse, de théâtre et de musique des universités américaines et françaises.

Ses « origines »

Metteur en scène, chorégraphe, peintre, architecte, décorateur et costumier, Alain Germain réussit en mêlant ces différentes formes d’expression à créer un univers original, auquel s’ajoutera en 1997 l’écriture. « Je n’y avais jamais pensé. On est venu me chercher. A partir de mon spectacle « Les origines de l’homme », un directeur de collection du « Livre de poche » m’a conseillé d’en faire un roman. Depuis, cela n’a pas arrêté : des adaptations de mes spectacles puis un contrat avec « Le Masque » et enfin ma propre collection. », explique-t-il. Pour lui, l’écriture est un acte solitaire, à la différence de la chorégraphie et de la mise en scène d’opéras qui mobilisent des dizaines de personnes. Alain Germain écrit vite : « L’acte d’écrire n’est pas compliqué si, avant, tout est dans la tête, bien clair. Je peux écrire en faisant autre chose en même temps. »

Les textes de cinq de ses spectacles, Six romans policiers et autant de romans jeunesse, mêlant histoire et réflexions sur la nature humaine, la société et le monde artistique, font d’Alain Germain un touche-à-tout prolifique. « J’ai toujours parlé de milieux et de lieux que je connais très bien. Le roman policier est un genre qui permet de traiter de tout et d’amener le lecteur dans des univers qu’il ne connaît pas. Celui de l’opéra avec « L’affaire Callas », « Meurtre à la française » à Versailles que je connais très bien ou encore « Le sceau de la mort », un livre qui semble historique décrivant les lieux où j’habite, près de Villers-Cotterêts dans l’Aisne. »

Habitué des salons

En plus de Luxembourg, Strasbourg et Nancy, Alain Germain est un habitué des mises en scène d’opéra à Metz : « L’autre Mozart » en 1980, « Dracoula » en 1984 ou encore la création d’ « Atmosphères meurtrières » aux salons Charlemagne en 2005. A Boulay, il présentera son dernier ouvrage, « Péril au Bolchoï », la suite des aventures de Victor, Diana et Chloé dans le tome 3 de la série des « Casse-Noisettes ». Depuis 2005, les salons sont, pour le parrain de « Bouq’In », un passage obligé : que ce soit le « Livre sur la place » à Nancy, Limoges, Metz ou des « petits » tels Sainte Mère-Eglise (Manche), Sablet (Vaucluse) ou Montaigu (Vendée). « C’est la seule façon de rencontrer ses lecteurs. Des liens se créent avec eux », ajoute-t-il.

Plusieurs vies à la fois

« L’avantage d’avoir plusieurs cordes à son arc est de pouvoir passer de l’un à l’autre. Actuellement, vu la difficulté de financer les spectacles, je bascule vers l’écriture qui permet de passer à autre chose en douceur », explique Alain Germain. « Cela me donne une grande liberté, mais c’est mal vu en France où chacun a son étiquette. » Après un détour par Dubaï pour un atelier à l’université de la mode et l’Ethiopie, il prépare une exposition de ses peintures à Paris. Pour se vider la tête et se régénérer, il crée à l’extérieur : depuis 20 ans, il pratique le jardinage dans les jardins à la française de sa propriété au nord de Paris. »

Jean-Marie Mathé . La Semaine

 

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