L’Incantation de Merseburg

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L’Incantation de Merseburg

 

 

 

 

Création : Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, le 7 décembre 1981

Reprise 1981/1982 : Printemps Musical de Poitiers, Théâtre des Quartiers d’Ivry, Bassler Theater de Bâle (Suisse), Foire Internationale de l’Art Contemporain de Bâle (Suisse), Sommer Festival de Bonn (Allemagne), Columbia University et Pennsylvania University (USA)

 

 

Spectacle conçu, chorégraphié et mis en scène par Alain Germain

Musique originale : Jean-Paul Holstein

Décors et costumes : Alain Germain

Lumières : Allain Vincent

Distribution : Nathalie Barbey, Marie-Laure Belleville, Irène Bonjean, Thérèse Coquillaud, Béatrice Delaoustre, Ian de Garnier, Michel Gauthier, Alain Germain, Alain Guichard, Bertrand Icart, Andreas Jäggi, Michel Maurer, Joëlle Mignot, Geneviève Paquet, Ouliana Tchaïkovsky, Françoise Teboul et Claire Vialle

« Dans le décor merveilleux de la salle des gardes du Palais, un violoncelle chante une mélodie émouvante, dans un recoin de la monumentale cheminée, face à des gisants éparpillés sur deux plateaux. Peu à peu un frémissement anime les corps et une grande prêtresse drapée de rouge appelle à la vie les esprits endormis. Dans l’Incantation de Merseburg, tout est symbole : le choix du texte en vieil allemand contant la magie du temps de Henri l’oiseleur, premier empereur : la superposition au monde du silence initial, personnifiant le cercle initiatique, de l’œuvre musicale de Jean-Paul Holstein. Partition d’une saisissante beauté. Magie des vocalises, animation du ballet des célébrants, tendres guirlandes d’une flûte, implorations d’une figurante et le mariage de la voix et du métal, se réalise. L’atmosphère envoûtante s’épaissit de rythmes obsédants, d’alléluias déchirés par des interventions spasmodiques. Alors que se débattent trois silhouettes attachées à la pesanteur de la terre… Le summum de cette dualité étant la réalisation remarquable scénique et sonore visionnant l’appel à Dieu, à travers le Recordare du Requiem de Mozart. Une dernière supplication à la flûte, messagère d’amour, un ultime hymne vers le soleil, l’éternité et la nuit engloutit notre condition humaine, de la naissance à la mort. Un spectacle original, passionnant, que nous avons aimé, sans restrictions. »

Michel Sicard . Centre Presse

 

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