Dichterliebe

Extrait vidéo

Dichterliebe

 

 

 


Création : Opéra Royal de Wallonie, Liège (Belgique), le 14 janvier 1988

Création française : Conservatoire National des Arts et Métiers, le 3 décembre 1992

Reprise : Opéra Royal de Wallonie, Liège (Belgique)

 

Version théâtralisée et chorégraphiée du cycle de Lieder de Robert Schumann

 

Spectacle, conçu, chorégraphié et mis en scène par Alain Germain

Musique : Robert Schumann sur des poèmes de Heinrich Heine

Décors et costumes : Alain Germain

Lumières : Philippe Mermin

Distribution : (distribution belge) Andreas Jäggi : ténor, Hilary Caine : pianiste et Fiona Dankwerts, Sabine Defourny, Aurore Dodrimont, Anne-Aymone Duchesne, Dominique Duysens, Eric Frédéric, Anne Laphaye, Pascale Legrand, Véronique Leroy, Axelle Poncelet, Nataly Rocetti, Dominique Secundo et Youri van Den Bosch

(distribution française) Andreas Jäggi : ténor, Erika Guiomar : pianiste et Fiona Danckwerts, Fabrice Jardin, Bénédicte Leclerc, Véronique Martinez, Véronique Oehl, Viriato de Oliveira, Isabelle Reverault-Morille, Hélène Robles, Bruno Secchi, Youri van den Bosch et Laure Virazels

« Alain Germain ajoute un nouveau bijou à son travail scénique, dont la confection relève de plus en plus, décidément, de l’orfèvrerie. A nouveau, ce sentiment de perfection devant un projet scénique entièrement original et abouti, d’équilibre idéal entre invention plastique et émotion. Le principe de ces Dichterliebe est de porter à la scène les fameux Lieder de Schumann, chorégraphiés, chantés, costumés : en somme la matérialisation d’une chimère, la réalisation du chaînon manquant entre opéra et récital. A cette gageure Alain Germain trouve des solutions parfaitement convaincantes, se laissant guider par la poésie de Heine pour élaborer une suite de tableaux animés et suggestifs, dont l’invention ne parasite jamais la création schumannienne dans ce qu’elle a d’intangible et de fragmentaire. Au contraire : Alain Germain souligne la valeur du cycle comme série d’instants fugitifs en insérant de longs silences entre chacun des Lieder. Par la vertu de ces respirations occupées par la danse, la musique renaît à chaque fois douée d’un ressort dramatique nouveau, chargée d’une émotion accrue. »

Jacques-Emmanuel Fousnaquer . Opéra International

 

Articles en relation :